Camille De Taeye |
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Portraits et auto-portraits
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Le portrait et
l'auto-portrait ont toujours tenté les artistes. On songe à ceux
de Goya, Rembrandt et plus proche de nous à ceux de Spilliaert.
Quelle quête intérieure, quel appel mystérieux justifie-t-il?
Quel est cet impératif besoin de se sonder, de se livrer ainsi à
nu sans complaisance? En observant ceux de Camille De Taeye, on
se rend compte que dans chacune des oeuvres précédentes sorties
de son atelier depuis plus de cinquante ans, il nous a déjà
dévoilé sous formes d'objets; des bribes, des clés qui le
cernent. Chacun de ces éléments serait la pièce d'un même miroir
brisé qui dévoile son univers et sa vie. Dans les auto-portraits
récents qui seront présentés dans cette exposition, nous les
retrouvons: montagne, crochet, toile blanche sur chevalet,
couteau, jambe féminine, verre, plume,... Plume que l'artiste
prend lui-même pour nous confier quelques pensées: « Souvent
je ne sais pas ce que je peins et dessine, mais je le sang. »,
« En peinture, ne pas savoir est un avantage. », Le
sujet n'est pas le tableau. », « Un tableau, un noeud
gordien plausible. »... Ces, parfois,
sentences et aphorismes sur la peinture, la vie, sa vie font
l'objet d'une publication de l'édition originale « Passage »,
textes et dessins de Camille De Taeye. Celle-ci se justifie de
cent exemplaires numérotés et signés par l'artiste. Celui-ci
nous y livre un auto-portrait littéraire. Formé par le
peintre Gaston Bertrand à Saint Luc, Camille De Taeye expose
depuis 1960. De nombreuses expositions personnelles tant en
Belgique qu'à l'étranger (Allemagne, Brésil, France, Italie,
Japon, Suisse, U.S.A., ...) lui ont été consacrées. Plusieurs fois
présentées dans des foires et salons d'art international, ses
oeuvres font parties de nombreuses collections privées et
publiques. Chantal Bauwens
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Ils en parlent Roger
Pierre Turine
dans Arts Libre le 8 mars<
Gwennaëlle Gribaumont
dans COLLECT AAA de mars 2013
Muriel de Crayencour
dans L'Echo le 16 mars |